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2018

Transhumanisme & Humain Augmenté

Intervenant : Rabbin Nissim Sultan

Date : Décembre 2018

Pour le prochain module, nous aurons l'honneur et le privilège d'accueillir Nissim Sultan!

Thème: Approcher l’humain augmenté

Entre l’intelligence artificielle et nous, les experts rivalisent d’hypothèses : y aura-t-il clash, dès lors que l’IA accèdera à la conscience autonome et si oui à quel terme ? Dans cette compétition, une seule chance reste à l’humain tel nous le connaissons pour ne pas disparaitre dans le processus de l’évolution : « s’augmenter » lui-même et peut-être le plus tôt possible. Mais que restera-t-il de nous dans cet humain radicalement modifié et adapté ? Parmi toutes les sagesses convoquées dans cette enquête, le Talmud contient à sa manière quelques variations dont nous proposerons l’analyse :

• Le Golem, succédané artificiel de l’humain (Talmud de Babylone, traité Sanhedrin 65b)

• Souffle et esprit dans la définition de la vie et de son terme (TB, traité Yoma 85a)

• Père, mère et divin : de la triangulation des origines (TB, traité Nidda 31a)

• Abolition du libre arbitre et fin de l’humain dans l’utopie messianique (TB, traité Souccah 52a)

Soumis à l’étude en tandem après déchiffrage et moyennant une synthèse collégiale, chaque texte contribuera via la dialectique à dessiner les contours de la personne humaine et dire ainsi de quoi relève sa survie.

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L'autre c'est moi

Intervenant : R. Bitya Rozen-Goldberg

Date : Novembre 2018

Un module en partenariat avec Ta Shma sur le thème des relations avec les non-juifs
Séance 1 : Dynamiques de pouvoir face à l'étranger
Séance 2 : Juives, non-juives et contrat social

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Dina de malhouta dina (la loi du pays est la loi)

Intervenant : Emmanuel Bonamy

Date : Octobre 2018

La formule est célèbre : « dina demalkhouta dina – la loi du royaume est la loi ». Dans ses occurrences talmudiques, elle signifie la prévalence de la loi ayant cours dans le pays sur celle de la Torah. Beaucoup l'invoquent – la plupart du temps abusivement – pour justifier une prétendue allégeance obligatoire des juifs à la loi du pays où ils résident : la Torah elle-même exigerait que la soumission au pouvoir établi l'emporte. Laïcité avant l'heure séparant le pouvoir politique et le pouvoir religieux, et soumettant celui-ci à celui-là ? Gestion avant tout réaliste en situation exilique de ce que les juristes appellent un « conflit de lois » ? Conception plus profonde des rapports articulant la Torah et le pouvoir politique ?

En apprentis talmudistes que nous sommes, il importera, par l'étude serrée des textes, de cerner la définition et l'extension de ce principe incontesté, mais dont la portée interroge. Nous verrons qu'il suppose d'abord une distinction stricte entre le champ des dinei mamonot, les « lois d'argent » et les règles de issour veheter, « le permis et l'interdit », où le principe ne s'applique aucunement. Qu'entendre de cette dichotomie ? Que dit-elle de la nature des règles de la Torah elle-même, dans leur hétérogénéité ? Qu'en déduire quant au type d'inscription pensé par les Hakhamim de vies humaines respectueuses de la Torah dans un système juridique établi et coercitif, qui lui est étranger ? Par ailleurs, nous verrons qu'il ne s'agit pas d'obéir à n'importe quel pouvoir. Mais y a-t-il une distinction de nature entre un pouvoir étatique et une bande de brigands faisant régner « la loi du plus fort » ? À quelles conditions une règle imposée en un temps et en un lieu donnés est-elle considérée comme « loi du pays » ? C'est alors la question fondamentale de la légitimité d'un pouvoir civil qui se pose.

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Hochana raba - Veillée d'étude

Intervenant: Emmanuel Bonamy​

Date: Septembre 2018

Lancement groupe Pilpoul avec une soirée d'étude pour Hochana Raba.
Un programme en deux parties :
- premier set : 22h30-1h sur la notion de pilpoul dans les sources juives 
- deuxième set: 1h- jusqu'au bout de la nuit : étude du début du traité Soucca du Talmud sur le sens de la mitsva de la soucca 

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